13 novembre 2025
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© Jean-Baptiste Gurliat / Ville de Paris
Au lendemain de cette journée tragique, qui aura fait 132 victimes et plusieurs centaines de blessés, la France, sidérée, s’est relevée dans un irrépressible élan vital. On est redescendu dans la rue pour dire non à la barbarie, à nouveau on a bu des coups en terrasse, on s’est retrouvé, simplement, dans la chaleur du collectif.
Pour le secteur, les mois qui ont suivi ont été marqués par l’état d’urgence et par la paralysie partielle de l’activité événementielle. En janvier 2016, à l’initiative de l’association LÉVÉNEMENT, nous organisions l’émission web L’événementiel en état d’urgence, la première prise de parole collective du secteur depuis les attentats. Il s’agissait alors de penser la reprise, de redéfinir la gestion de la sûreté événementielle ou encore d’évaluer de nouvelles grilles de responsabilité entre les acteurs de la filière et les autorités. L’occasion, aussi, de rappeler le rôle sociétal des événements. Celui de créer du lien, de favoriser la rencontre, de retisser le vivre-ensemble.
Quatre ans plus tard, dans un tout autre contexte, ces mêmes questions se poseront à nouveau, lors de la crise du Covid. Un autre traumatisme, dont la filière a su, là encore, se relever.
Ce soir, Thierry Reboul, “l’enchanteur” des cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, se souviendra, comme nous, du 13 novembre 2015. Il proposera à la nation une commémoration qui, à n’en pas douter, saura honorer les disparus tout en célébrant les vivants. Un défi aussi sensible que symbolique, qu’il saura, j’en suis comme vous certaine, relever avec justesse et humanité.
Toutes nos chaleureuses pensées aux familles, proches, collègues, et bien sûr aux victimes et blessés du 13-Novembre.
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