GL events, un champion que rien n’arrête

GL events n’aime que très peu prendre la lumière. Pour autant, le groupe n’aura jamais autant été sous les feux des projecteurs qu’au cours de ces derniers mois. Avec les JOP de Paris 2024, l’opérateur événementiel s’est fait connaître d’un public non-averti. Pour les spécialistes du secteur, ce ne fut qu’une reconnaissance de plus de la place qu’occupe GL events sur l’échiquier événementiel mondial.

Depuis, le groupe continue de tracer sa route avec l’assurance d’un géant à l’assise puissante. Et, après le gain de la concession du Stade de France, c’est désormais les lieux jusque-là gérés par Fimalac Entertainement, via sa filiale S-Pass TSE, qui pourrait rejoindre le portefeuille de GL events. Soit 23 sites offrant l’opportunité à l’opérateur lyonnais de devenir, de fait, le premier gestionnaire d’équipements à vocation événementielle du territoire.

En intégrant les Zéniths, Arenas et autres salles culturelles régionales de la sphère Fimalac, le groupe lyonnais élargit sa maîtrise de la chaîne événementielle, mais surtout il pose ses pions sur le terrain du spectacle vivant et du divertissement grand public. Sans oublier le sport – où il est déjà présent – et la musique live, autres segments porteurs. Une consolidation stratégique, aux frontières de l’événementiel, de la culture et de l’entertainment. Produire des événements ou des spectacles, les héberger dans des lieux ou sous des infrastructures éphémères « maisons », les distribuer via des plateformes de billetterie partenaires, etc., sont autant de moyens pour GL events de construire un modèle intégré, où contenu et contenant convergent. Une logique d’intégration verticale inspirée du monde des médias, désormais appliquée à l’événementiel. Et une success story à la française qui mérite bel et bien de prendre la lumière.