4 décembre 2025
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L’annulation de la venue d’auteurs, de maisons d’édition et les menaces de retrait de subventions de la part des acteurs institutionnels locaux auront donc scellé le sort immédiat du plus grand rassemblement au monde du secteur de la bande dessinée.
La chambre de commerce et d’industrie de Charente évoque d’ores et déjà un manque à gagner pour le territoire, estimé aux alentours de 3,5 millions d’euros, ce qui illustre l’enjeu économique et culturel que représente de tels événements. Salons et festivals sont des organismes vivants, avec des cycles de vie… et de mort. On se souvient du festival du film fantastique d’Avoriaz parti sous d’autres cieux, ou encore de la façon dont un événement aussi prestigieux que la FIAC a été supplanté en l’espace d’une édition par Art Basel Paris.
La nature ayant horreur du vide, les responsables du festival d’Angoulême – agence comme association propriétaire de la marque – devraient être vigilants, quand bien même ils restent contractuellement liés jusqu’en 2027. Plus largement, ce serait aussi un moindre mal que les organisateurs écoutent leurs exposants et partenaires. A considérer les enseignements du Freeman Experience Trends Report (lire notre article ci-dessous), le décalage de perception entre organisateurs et participants de salons se creusent. Et ce n’est pas un bon signal. Dans le cas qui nous occupe, rappelons que la bande dessinée d’inspiration franco-belge, reconnue dans le monde entier, vaut mieux qu’un événement de filière boiteux. Il en va de la viabilité d’un marché, mais aussi du respect de ses acteurs et publics.
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