15 mai 2025

Temps de lecture : 3 min

“Notre objectif est de devenir l’agence indépendante n°1 du marché d’ici 2030” 

Florence Mayer (directrice générale et associée) et Julien Leleu (président associé), sont désormais aux manettes de l’agence Human & Partners. Les deux spécialistes affichent de fortes ambitions, sans se départir de leur esprit indépendant.

Vous constituez désormais le binôme qui préside à la destinée de l’agence Human & Partners. Quels sont vos parcours respectifs ?

Julien Leleu : Je suis un pur produit de l’événementiel, secteur que j’ai appréhendé en 2004 en débutant chez Auditoire. J’ai pris par la suite la direction de la stratégie et du planning stratégique du groupe, et cofondé Auditoire Luxury (ex Les garçons) avec Cyril Courtin. J’y suis resté 11 années qui m’ont permis d’apprendre énormément et de participer au développement de l’agence. Avant d’intégrer Human & Partners, j’ai travaillé pour cette dernière et d’autres agences en tant que freelance, avec une casquette plus terrain et production. Désormais, cela fait 7 ans que je travaille chez Human & Partners pour en devenir aujourd’hui président associé. 

Florence Mayer : Après plusieurs expériences dans différentes agences, dont l’agence Win-Win puis le groupe WMH Project dont j’ai été directrice générale, j’ai quitté le groupe en 2022 pour rejoindre Julien afin de renouer avec une aventure plus entrepreneuriale qui correspondait davantage à mes inspirations. 

Vous venez d’annoncer une nouvelle organisation de Human & Partners. Comment répartissez-vous les rôles entre vous ? 

J.L. : Je suis plus particulièrement en charge de la direction Image & Stratégie, du new biz et de la création, sachant que Florence est également au plus près de la clientèle. D’ailleurs, quand nous avons annoncé notre nouvelle organisation, beaucoup de clients nous ont manifesté leurs félicitations, mais aussi leur volonté de continuer à travailler en direct avec nous. 

F.M. : En effet, l’accompagnement clients demeure très important pour nous deux. Pour autant, si l’on parle de répartition des rôles, mes prérogatives à l’agence vont désormais porter sur les volets finance, RH et organisation. Nous avons la chance d’avoir récupéré une agence très saine financièrement et robuste, aussi nous allons travailler à cultiver notre réputation d’agence solide et intègre. 

Quel est le chiffre d’affaires de Human & Partners ? 

F.M. : L’an dernier, nous avons réalisé 20 millions de chiffre d’affaires, pour un effectif d’une trentaine de collaborateurs. 

Comment définiriez-vous l’agence ? Qu’est-ce qui la distingue de ses concurrents ? 

J.L. : Tout d’abord nous sommes une agence indépendante ce qui, dans le contexte actuel où l’on entend beaucoup parler de rapprochement et de consolidation, est un modèle auquel nous croyons beaucoup. Ensuite, nous sommes une agence de storytelling événementiel avec une véritable expertise séniorisée et incarnée. Quand on se définit, nous citons dans l’ordre : indépendant, storyteller, et proche. Travailler en proximité avec nos clients nous a permis de nourrir des histoires sur la durée, à l’instar de Saint-Gobain pour qui nous réalisons leur assemblée générale depuis la création du groupe ou d’EDF et de son Challenge de l’Innovation dont nous avons produit 5 éditions. Aujourd’hui, l’agence revendique 20 clients actifs et 60 opérations par an. 

Vos autres clients proviennent de quel univers ? 

F.M. : Nous travaillons également beaucoup avec LVMH, pour des events BtoB et des conventions internes. Human & Partners est par ailleurs l’agence de Dom Pérignon et de la maison Krug, des marques avec de hauts standards d’attentes et de qualité. Parmi les autres univers, nous pouvons citer l’automobile avec le groupe Stellantis et Citroën, les assurances avec la Macif, autant de marques pour lesquelles nous déployons notre capacité à bien connaître leur écosystème, leur langage et leurs codes, pour ensuite les faire vivre en événementiel, en digital, en print, etc. Mais quand on est storyteller, on se nourrit d’une histoire de marque qui se doit être la plus juste possible. La justesse du propos est sans doute aujourd’hui la principale attente des annonceurs, qui plus est dans un moment où toutes les prises de parole sont observées de très près. 

Comment définiriez-vous la feuille de route de l’agence désormais ? 

J.L. : A l’horizon 2030, notre objectif est de devenir l’agence indépendante numéro 1 du marché. Nous voudrions atteindre une cinquantaine de collaborateurs et doubler notre chiffre d’affaires. Ce développement s’appuiera sur le secteur du luxe, sur l’internationalisation de nos savoir-faire en accompagnant nos clients à l’étranger depuis la France, et sur l’institutionnel – avec les ministères et les établissements publics – ainsi que les grands rendez-vous tels que les COP, les JO d’hiver de 2030, etc. L’institutionnel est un marché sur lequel nous sommes peu implantés et pour lequel nous pouvons apporter notre expertise globale. Ces objectifs pourront être atteints soit par de la croissance externe, soit en nouant des partenariats avec d’autres agences qui partagent notre ADN. D’ailleurs, avec Florence nous avons déjà commencé à identifier les agences qui pourraient constituer à nos côtés autant de spécialistes indépendants. 

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