Les agences médias indépendantes font le choix de l’événementiel, en guise de manifeste, avec We Love Media

Créée en 2006, l’AAMI regroupe aujourd’hui douze agences, parmi lesquelles Adring, Bespoke, Heroiks, ou encore Values.media, et deux nouveaux entrants, Allmatik et 7Kids. Née de la volonté d’entrepreneurs partageant outils et études en mutualisant leurs moyens, l’association s’est peu à peu structurée autour d’un engagement commun, à savoir défendre l’indépendance et la qualité de service face aux grands groupes internationaux. « Nous revendiquons un modèle à taille humaine, celui d’agences d’entrepreneurs qui placent la collaboration et la transparence au centre de leur action », résume Arnaud Boissy d’Asson (Oconnection), co-président de l’AAMI et initiateur de We Love Media, aux côtés de Patrick Gouyou-Beauchamps (Values.media) et de Benoît Harduin (Adring) au poste de trésorier.

Des rendez-vous one-to-one aux DJ sets

C’est dans cet esprit qu’a été conçu We Love Media, un événement pensé pour refléter la diversité de l’écosystème média français – régies, agences, plateformes, Ad-techs et acteurs RSE – et valoriser la richesse des interactions. L’après-midi sera ainsi consacré à plus de 600 rendez-vous one-to-one, dans une ambiance « Cheers & Deals », favorisant des échanges qualifiés entre agences et partenaires via une application de matchmaking dédiée. La soirée prendra des airs de festival, avec DJ sets, concerts et food court, prolongeant les discussions dans un cadre festif.

« Nous ne voulions pas d’un format de conférence ou de remise de prix, mais un moment de vie, à la fois business et convivial. La Gaîté Lyrique se prête très bien à cette ambition», explique Arnaud Boissy d’Asson. « L’idée est de montrer qu’on peut faire du business sérieusement sans se prendre au sérieux. » Avec 26 partenaires engagés pour cette première édition et 500 participants attendus, l’ambition est clairement de faire de We Love Media un rendez-vous annuel et fédérateur de l’AAMI, appelé à doubler de taille dans les trois ans.

Une approche environnementale et responsable 

Au-delà du networking, la manifestation s’inscrit dans une réflexion plus large sur les transformations du marché, avec notamment la montée de l’expérientiel, l’intégration de l’IA, l’exigence croissante de responsabilité environnementale. « Nous défendons le made in France, la mesure d’impact et la réduction de l’empreinte carbone dans nos dispositifs médias. C’est une attente forte des annonceurs, publics comme privés », insiste Arnaud Boissy d’Asson. L’AAMI s’appuie pour cela sur des outils communs de mesure et sur la coopération avec les régies, de plus en plus investies dans la transition écologique du média.

Si l’association revendique sa singularité, elle reste pleinement intégrée à la profession, ainsi nombre de ses membres siègent également à l’Udecam, aux côtés des grands réseaux. Une manière de défendre une vision ouverte et constructive du métier.