4 septembre 2025
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Nous avons eu des interventions variées avec notamment des chefs d’entreprise et des experts. L’un a partagé son parcours entrepreneurial, un autre nous a parlé d’intelligence artificielle, un dirigeant a raconté comment il avait surmonté certaines difficultés, etc. L’ADN est également venu présenter sa vision des tendances 2025. Nous n’avons pas traité des sujets opérationnels mais plutôt des respirations, des sources d’inspiration qui permettent de prendre de la hauteur avant de replonger dans le quotidien.
Le premier semestre s’est achevé dans un climat tendu. J’ai noté un regain d’appels d’offres en juillet, mais globalement, nous observons un attentisme préoccupant. Mon analyse est claire : il ne s’agit pas d’une crise économique, mais d’une crise de confiance. Les entreprises lancent des appels d’offres, puis reportent les décisions, changent les dates, et certains projets basculent carrément sur 2026. Les incertitudes politiques – dissolutions, remaniements, nominations qui tardent – accentuent cette inertie. Résultat, les clients épargnent, les budgets sont gelés et les décisions traînent.
Les agences restent combatives car le besoin de se rencontrer et d’échanger demeure fort. Mais elles doivent composer avec des briefs tardifs et des budgets revus à la baisse. Beaucoup réfléchissent également à de nouveaux modèles sur les modes de rémunération, les collaborations renforcées entre agences, ou encore les rapprochements pour gagner en taille critique. Certaines agences cherchent aussi du business à l’international, là où la croissance est plus forte, comme en Espagne par exemple, sans parler de marchés plus lointains.
Au premier trimestre, on a constaté un gel des embauches. Rien d’étonnant dans ce contexte d’incertitude. LÉVÉNEMENT va relancer une enquête/baromètre en octobre, et ainsi nous disposerons de données consolidées début novembre. C’est essentiel pour fournir de la data solide aux agences comme aux pouvoirs publics, mais aussi nous permettre d’anticiper et de réagir rapidement. La première vague de sondage a déjà montré l’importance de cette démarche.
Comme partout en Europe, ces coûts ont augmenté. Nous revenons aujourd’hui à un niveau normal pour nos prestataires, notamment en ce qui concerne l’hôtellerie et les lieux, même si la pression reste forte. La disparition regrettable d’acteurs de référence comme Duval Traiteur, par exemple, montre combien certains segments souffrent. Mais globalement, le marché se stabilise.
Le déploiement de la convention collective reste prioritaire. Nous devons accompagner les agences, les évangéliser sur ce sujet. Nous travaillons également sur la question de la TVA dans le tourisme d’affaires, un enjeu majeur pour la profession. En parallèle, nous préparons un projet important pour novembre, destiné à valoriser notre métier et à renforcer la visibilité de l’association. Enfin, nous participerons à un rendez-vous célébrant les 10 ans des Accords de Paris, aux côtés d’Unimev et de Green Evénements notamment.
Nous clôturons deux beaux projets en septembre. La partie corporate fonctionne très bien, la pharma est en pleine expansion – nous recrutons d’ailleurs une dizaine de personnes sur ce segment. Nous avons aussi signé deux grandes opérations pour 2026. C’est intéressant de voir que beaucoup de clients ont d’ores et déjà tiré un trait sur 2025 et se projettent directement sur 2026. Cela confirme l’attentisme dont je parlais, mais aussi la solidité de la relation de confiance que nous entretenons avec eux.
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