28 mai 2025

Temps de lecture : 3 min

« One to One B.Better se focalise sur les innovations en faveur d’un business durable et responsable »

Entretien avec Sonia Mamin, directrice des événements One to One (groupe Comexposium) à l'occasion de One to One B.Better le mardi 3 juin au Pavillon Gabriel, à Paris.

Sonia Mamin, directrice des événements One to One (groupe Comexposium)

La seconde édition de One to One B.Better se profile, avec un rendez-vous début juin au Pavillon Gabriel. Pouvez-vous nous rappeler la vocation de cet événement ?

Nous avons créé One to One B.Better afin de répondre aux enjeux RSE et aux nouvelles directives mises en place ou à venir, tout en conservant une dimension résolument business. Notre souhait est de mettre en lumière les solutions technologiques qui accompagnent les entreprises dans leur stratégie RSE et permettent de répondre à des enjeux parlants pour chacun. Rappelons que les réglementations concernent aussi bien les groupes du CAC 40 que les PME et ETI, chacun avec ses propres échéances, mais les enjeux restent les mêmes. Par ailleurs, le niveau de maturité sur ces thématiques et les moyens déployés en la matière varient fortement d’une entreprise à l’autre. Notre rôle est donc d’apporter des solutions, quel que soit le degré d’avancement des structures, et de les accompagner avec beaucoup de pragmatisme dans la conduite du changement.

Avez-vous fait évoluer l’événement par rapport à la première édition ?

Oui, nous avons entièrement revu notre nomenclature pour mieux éclairer les besoins des professionnels. Ainsi, notre offre est désormais structurée autour de verbes d’action tels que : “Structurer et Déployer”, “Mesurer et Analyser” — qui englobe les bilans carbone, l’analyse du cycle de vie ou encore les certifications —, “Concevoir et Optimiser”, par exemple pour réaliser un site web moins polluant ou des campagnes médias, “Sensibiliser et Engager” car il faut embarquer et former l’ensemble des collaborateurs dans la démarche, “Emballer et Livrer” qui concerne plus particulièrement les acteurs du e-commerce, et enfin “Revendre et Réutiliser”, avec des solutions en lien avec l’économie circulaire et la seconde vie des produits. Nous avons pris le parti de nous focaliser sur les innovations en faveur d’un business durable et responsable, afin d’offrir à la fois une vision et de l’inspiration à travers de nombreux exemples et retours d’expérience. Ainsi, avec beaucoup de pragmatisme, nous accompagnons les professionnels qui s’interrogent sur la manière de réaliser leur roadmap.

C’est ce pragmatisme qui vous pousse à vous appuyer sur un comité éditorial pour construire votre programmation, à l’instar de l’événement One to One Experience ?

Oui, c’est très important pour nous. Au-delà de la vision que nous pouvons avoir en tant qu’organisateurs, ces professionnels impliqués nous nourrissent, nous font part de leurs préoccupations, de leurs enjeux, des tendances, des contraintes, etc. C’est donc la co-construction qui prévaut, et c’est d’autant plus enrichissant que les membres de ce comité sont multisectoriels et apportent donc un éclairage sur différentes industries.

Comment l’organisatrice d’événements que vous êtes, et plus généralement le groupe Comexposium, s’emparent-ils de ces sujets RSE ?

Je me suis pleinement impliquée dans cette quête de dimension sociétale et environnementale dans l’organisation de nos événements. Au sein du groupe Comexposium, cela s’est concrétisé par de la formation, de l’engagement, l’établissement d’une feuille de route balisant le chemin à suivre, etc. Ensuite, il faut passer à l’action ! C’est ainsi que, l’an dernier, j’ai pris la décision de faire labelliser One to One B.Better par le label LEAD (Label Événement à Ambition Durable). Un label événementiel extrêmement exigeant, parfois contraignant, mais qui permet de s’aligner avec les différentes directives en vigueur. Grâce aux actions mises en place, nous avons obtenu le label LEAD catégorie Or, et d’ailleurs, One to One B.Better est le premier événement à recevoir cette distinction. Ainsi, nous avons insufflé un état d’esprit et des processus que nous allons pouvoir dupliquer sur d’autres verticales.

L’allègement des contraintes RSE vis-à-vis des entreprises est à l’ordre du jour du législateur. Qu’en pensez-vous ? Allons-nous toujours dans la bonne direction ?

Il est certain qu’il ne faut pas que les nouvelles réglementations imposées aux entreprises deviennent des freins à leur développement. Ni que cela soit perçu comme des contraintes trop lourdes qui nous éloigneraient du core business. En revanche, en tant que citoyens, nous voyons bien que le monde fait face à de nombreux défis et qu’il faut agir. Il est donc indispensable que les individus comme les entreprises fassent évoluer leurs comportements afin de remporter collectivement une première bataille.

Revenons à One to One B.Better. Quels seront les grands temps forts de ce second rendez-vous ?

Notre programmation est riche en belles keynotes, à l’image de celle qui sera donnée par Hélène Valade, présidente de l’ORSE (Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises), qui reviendra notamment sur la thématique de la CSRD, sujet également abordé par le directeur RSE du C3D, Sébastien Mandron. Il y aura aussi de nombreux partages d’expérience, comme celui de Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter. Frédéric Mazzella, de Blablacar et Dift, animera quant à lui notre conférence d’ouverture. Par ailleurs, nous organiserons des ateliers, des pitchs de startups, ainsi que des podcasts enregistrés en direct, auxquels les visiteurs pourront assister. Avec cet événement, nous avons véritablement la volonté d’ouvrir les chakras et de permettre une acculturation aux différents sujets liés à la RSE.

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