15 mai 2025
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Mais cette année, les organisateurs de l’événement ont souhaité rappeler la charte du parfait festivalier. Fini les traînes interminables et exit la nudité stratégique pour attirer les regards et les objectifs des photographes. La Croisette resserre son dress-code et redéfinit les contours de son image.
Il est vrai qu’à Cannes, le spectacle commence bien avant la projection. La montée des marches est un rituel aussi chorégraphié que le générique d’un James Bond et le style y est affaire de storytelling. Sauf que ce théâtre visuel n’est pas aussi libre qu’il y paraît, de plus en plus codifié par l’industrie du luxe et les marques partenaires de l’événement. Derrière la décision de réaffirmer le dress-code de l’événement, il y a un double enjeu. D’abord, celui de la logistique, les robes à traîne XXL gênant la fluidité de la montée des marches. Ce sont les “topeurs” qui vont être contents ! Ensuite, et surtout, l’image. Dans une époque post-#MeToo, où la représentation des corps, le consentement et la valorisation de la femme demeurent toujours d’actualité, le festival veut éviter l’écueil du scandale. “Cachez ce sein que je ne saurais voir” disait le Tartuffe de Molière. Gageons qu’en encadrant plus strictement les tenues, le festival de Cannes ne bridera cependant pas la liberté expressive des stars et des créateurs.
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