30 janvier 2025

Temps de lecture : 1 min

Mission patrimoine 

Hasard du calendrier, notre nouveau Trend Book dédié au patrimoine et à l’héritage paraît alors que le président Macron vient d’annoncer l’opération “Louvre Nouvelle Renaissance” à destination du musée sans doute le plus emblématique au monde.

Après l’urgence de la rénovation de Notre-Dame, c’est donc le Louvre qu’il faut sauver de sa vétusté et de son inadaptation à une fréquentation sans cesse en hausse. Sur les 100 millions de touristes venus en France en 2024 – un record historique – combien ont arpenté les galeries du Louvre, smartphone en main, en quête d’une Joconde au sourire inébranlable ? Des millions évidemment, sur les 9 millions de visiteurs du musée. 

On le sait, les axes de financement de ce vaste chantier passeront notamment par le mécénat d’entreprise. Ce n’est en rien une nouveauté, le plus grand musée du monde bénéficiant d’ores et déjà de l’appui financier d’entreprises privées, comme nombre d’autres institutions culturelles. Ainsi, des entreprises s’impliquent activement en finançant la restauration d’édifices, à l’image du groupe BPCE et de son engagement en tant que grand mécène au côté Paris Musées et du Petit Palais. Un accompagnement gagnant-gagnant ayant notamment permis au groupe de mettre en scène son “Petit Palais du Sport” lors des Jeux olympiques et paralympiques. 

Témoignant dans notre Trend Book, le président de la RMN et du Grand Palais, Didier Fusillier, souligne l’importance de l’événementiel dans la valorisation et la préservation du patrimoine. Que ce soit via les privatisations d’espaces pour les Fashion Weeks, des tournages comme celui du clip de Beyoncé et Jay-Z ou encore des dîners de mécènes, les événements font leur part du job. Pour le Louvre, il s’agira d’ailleurs de renouveler l’exercice, le 4 mars prochain, avec son premier grand dîner philanthropique, sorte de “Met Gala à la française”. 

Les mécènes d’aujourd’hui ne s’appellent plus Laurent de Médicis, François 1er ou John Rockefeller mais Chanel, LVMH, et autres AXA. Et, qu’on s’en émeuve ou pas, la culture et l’art ne peuvent pas faire l’économie de leur soutien pour survivre et se réinventer. 

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